domingo, 12 de junio de 2016

Ressemblances entre les personnalités de Meursault de Camus et Sorel de Stendhal

Ressemblances entre les personnalités de Meursault de Camus et Sorel de Stendhal
*Mary Sol Ovalle Cijanes
Ce qui distingue la littérature des autres domaines de connaissances est sa particularité de traiter des sujets complexes entre diverses œuvres littéraires même si elles sont de différentes époques.  En fait, les comparaisons littéraires marquent l’ensemble des textes de toutes les périodes. Cette dissertation vise à présenter deux personnages partageant des conceptions semblables de leur personnalité.
Les œuvres de la littérature envisagent plusieurs aspects ; étudier les textes littéraires permet que certaines personnes prennent comme point de départ le texte lui-même, d’autre s’intéressent à l’auteur, ses caractéristiques et son contexte. Un nouveau point de vue est émergé pour étudier le lien entre plusieurs textes, plusieurs auteurs ou littératures, c’est la littérature comparée, sujet de notre étude.
La comparaison est une activité essentielle si nous parlons de littérature. Selon Rousseau la comparaison exige un rôle central dans la vie spirituelle et intellectuelle de l’homme. Il exprime que « la réflexion naît des idées comparées, et c’est la pluralité des idées qui porte à les comparer. […] C’est ainsi que nous apprenons à considérer ce qui est sous nos yeux, et que ce qui nous est étranger nous porte à l’examen de ce qui nous touche[1] ». De ce fait, les comparaisons sont indispensables pour établir des rapports entre deux ou plus d’œuvres littéraires afin d’obtenir une connotation plus complexe et intégrale des thèmes à étudier.
Dans ce sens, la littérature comparée nous donne des fondements pertinents pour aborder ces perceptions de manière complète et multifonctionnelle. Cette littérature nous permet de mieux apprécier et mieux comprendre les traits de l’autre. D’après Brunel, Pichois, et Rousseau (1983) « La littérature comparée est l'art méthodique, par la recherche de liens d'analogie, de parenté et d'influence, de rapprocher la littérature des autres domaines de l'expression ou de la connaissance, ou bien les faits et les textes littéraires entre eux, distants ou non dans le temps ou dans l'espace, pourvu qu'ils appartiennent à plusieurs langues ou plusieurs cultures, fissent-elles partie d'une même tradition, afin de mieux les décrire, les comprendre et les goûter [2]» Ces perceptions nous amènent à préciser que ce type de littérature nous offre une proximité inégalée des domaines de travail pour comprendre non seulement les relations entre les textes littéraires, mais aussi la relation de la littérature avec les autres aspects de la connaissance humaine voire l’art.
Cette étude met en évidence le texte « L’étranger » de Camus et « Le rouge et le noir » de Stendhal dans le but de trouver les ressemblances entre les personnalités de leurs personnages principaux, tenant compte que Camus s’est inspiré de ce roman pour rédiger son œuvre magistrale. Tout d’abord, il faut mentionner que « L’étranger » est un roman publié en 1942 qui raconte l’histoire de Meursault qui d’une manière peu claire essai de refuser l’autorité d’une société et de se rebeller contre elle en enfreignant les règles morales d’une communauté immergée dans des idées opposantes à sa propre pensée. D’autre part nous trouvons « Le rouge et le noir » un roman publié en 1830 qui met l’accent sur la vie de Julien Sorel, le héros classique qui n’est pas satisfait avec son existence et cherche à obtenir le pouvoir et la reconnaissance sociale en cachant son malaise quant à la société et la morale de l’époque.
Ces deux romans appartiennent à différentes époques ce que nous permet de réfléchir et d’examiner la relevance et l’importance des auteurs à nos jours. D’un côté, la magnificence de Stendhal et sa capacité de nous faire douter de l’existence de la société adéquate et appropriée pour notre héros. L’auteur immortalise sa propre pensée dans un personnage qui n’est pas un stéréotype de l’époque. Stendhal est un des amoureux les plus importants de l’imagination créatrice.  Dans son œuvre « Le rouge et le noir » il met en évidence l’opposition religieuse, morale et sociale sous le regard ambitieux et courageux du protagoniste. De ce fait, ce roman montre les aspects plus profonds de la personnalité de Sorel qui est un reflet de celle de Stendhal, considérée de tel sorte étrangère aux principes établis en 1830.
Une réflexion plus fine de son style et abordé par Musset cité par Laforgue, (2009) quand il exprime : « Mais il faut, avant de poser la plume, parler de ce style qui, comme le dit l’annonce, est tantôt noir jusqu’au lugubre, tantôt rouge comme du sang. Les caractères ont aussi ces deux nuances, et bien marquées. C’est sans doute là ce que promet le titre, si tant est qu’il promette quoi que ce soit. Du reste, M. de Stendhal est un désenchanteur par excellence ; il aime à désoler son monde : il affectionne l’imprévu [3]» Cette remarque renforce les conceptions précédentes car cet écrivain crée un style opposante et satirique encore présent, qui a inspiré Camus à rédiger le roman déjà cité.
Pour continuer avec la séquence de cette étude, on présente l’audace et le style ambiguë de Camus. De façon pareil à celle de Stendhal, l’auteur reflet sa propre existence dès la perspective de Meursault. La rédaction de « L’étranger » montre une écriture réelle et ironique qui symbolise la discrétion de Camus au moment de traiter et d’exemplifier des thèmes controversés dans la société. Pour illustrer ces aspects on doit mettre en évidence les apports faits par Picon, (1949) quand il évoque « On glisse hors de soi, on devient indifférent, étranger à soi-même : tel est Meursault. Il ne se tue pas, cependant, il se laisse condamner à mort. Sans quitter le terrain de l'absurde, il y a une existence possible et, peut-on dire, une morale. Mais cette morale n'aura de sens que si elle refuse à omettre la donnée essentielle : l'absurde -, que si elle rejette les élisions : le suicide, la croyance religieuse, l'espoir. La valeur suprême est la lucidité : il y a un héroïsme à vivre en pleine conscience, à affronter l'absurde en pleine lumière.[4] » Ces éléments appuient la thèse citée préalablement car ils affirment que Camus intègre la réalité dès une manière consciente et existentielle dans lesquelles l’auteur montre la signification de son propre monde sous le regard indécis de Meursault.
Cette dissertation a été pensée de se faire en suivant trois étapes fondamentales pour accomplir le but d’exposer les ressemblances de Meursault et de Sorel tenant compte leurs personnalités. De ce fait, il est impératif d’aborder les similitudes entre les deux textes afin de remarquer les aspects semblables des romans qui contribuent à une meilleure compréhension du sujet à traiter. Egalement, il faut montrer les aspects explicits de la personnalité de ceux deux personnages pour arriver à la création d’une analyse profonde des romans en mettant l’accent sur leurs similitudes.

Pur mieux illustrer les perceptions préalables, il faut dire que les textes littéraires font partie de l’imagination, le contexte ou même de la culture d’une société. Les deux œuvres littéraires présentées dans ce document décrivent la structure sociale aussi bien qu’ils révèlent les tensions entre les lignes et les rôles de la société et les communautés différentes. Tout d’abord il faut faire une analyse de chaque roman afin d’arriver à trouver les similitudes générales entre eux.
Le rouge et le noir est un roman écrit dans un temps dramatique et violent en France. Stendhal met en évidence sa propre pensée et perspective sous la performance de Julien Sorel. Après la bataille de Waterloo et la défaite de Napoléon la France est divisée en deux côtés : ceux qui sont pour la campagne de Napoléon et ceux qui sont contre. Il est évident dans ce roman que Stendhal est un grand admirateur de Napoléon, fait qui donne vie à la personnalité de Sorel.  Comme Alain Quesnel mentionne dans son livre « Premières leçons sur le Rouge et le Noir », la Révolution de juillet 1830 n’est pas fini dans cette époque-là : « Depuis 1815, toutefois, le feu couvait déjà : une société complètement bloquée, ossifiée, sclérosée ne pouvait que courir à sa propre catastrophe [5]» Il est très observable toutes les difficultés et les tensions de la société qui reflet les actions des personnages du Rouge et le Noir et le résultat final de toutes ces actions.
Le rouge et le Noir nous montre l’histoire de Julien Sorel, un jeune homme, fils d’un charpentier du village de Verrières. Son père, illettré et brutal dans sa façon de vivre, déteste l’indifférence de Sorel face au travail physique. Sorel pari dès très petite a l’ambition et la reconnaissance sociale peu importe son hypocrisie avec le monde et les personnes qui l’entourent.  À partir de sa connaissance de la bible et du latin, Sorel commence à devenir important dans la société bourgeoise de l’époque tenant compte que son unique intérêt est de trouver la gloire et la richesse des peuples. Bref, c’est l’histoire de l’ascension et la chute subséquente de notre protagoniste.  Il est nécessaire de citer une phrase explicite de l’œuvre. Dans le roman nous lisons : ‹‹ Depuis la chute de Napoléon, toute apparence de galanterie est sévèrement bannie des mœurs de la province. On a peur d’être destitué. […] et l’hypocrisie a fait les plus beaux progrès même dans les classes libérales. L’ennui redouble. Il ne reste d’autre plaisir que la lecture et l’agriculture.[6] » Stendhal écrit cette phrase pour renforcer l’image naturelle du protagoniste, c’est-à-dire son hypocrisie et son désir d’être cultivé pour sortir de la pauvreté dans laquelle il est né afin d’obtenir le succès d’une vie prestigieuse.
De la même manière, ce roman nous proportionne une perspective profonde de la France dans cette époque-là tenant compte les diverses passages et séjour du protagoniste autour du monde. Cette conception nous amène à constater qu’il existe un cadre de vie différente auquel Sorel s’adapte en dépendant du lieu où il se trouve. Ces formes de concevoir ce roman comportent une alternative de l’idée libérale et morale de la société, mais de la même manière le système de pensée de l’écrivain et de sa création projetée sous le regard de Sorel en différents pays et civilisations. Toutes ces composantes sont aussi présentes dans « L’étranger » de Camus valorisant notre thèse principale. La façon d’apercevoir ces deux œuvres de la littérature francophone comme une séquence linaire et similaire, nous situe en périodes du temps différentes, mais avec des situations morales, politiques et religieuses similaires. Pour argumenter ces propositions, il est indispensable de faire de façon générale une analyse de L’étranger.
Ce roman montre indéniablement la révolté intérieur et extérieur du protagoniste, Meursault, qui intègre la plupart des attitudes humaines qui cherchent à sortir de façon naturelle mais qui contribuent au mécontentement de la société qui l’entoure. L’étranger consolide le besoin de l’utopie et le monde réel du protagoniste qui fait naitre la révolte naturelle de l’existence humaine. Camus écrit dans ses notes en août 1937 : « Le type qui donnait toujours les promesses et qui travaille maintenant dans un bureau. Il ne fait rien d’autre part, rentrant chez lui, se couchant et attendant l’heure du dîner en fumant, se couchant à nouveau et dormant jusqu’au lendemain. Le dimanche, il se lève très tard et se met à sa fenêtre, regardant la pluie ou le soleil, les passants ou le silence. Ainsi toute l’année. Il attend. Il attend de mourir. [7]» Dans ce sens Camus révèle l’existence du chaos interne d’un homme indifférent qui ne cherche pas à se justifier et qui compose la plus réelle conception de la personne : atteindre la morte.
En suivant les arguments et les faits du Rouge et le Noir, L’étranger a été écrit avant de la guerre en 1937, c’est pourquoi on peut dire que les thèmes traités dans cette œuvre évoquent la situation sociale, politique et morale de l’époque qui permettent d’avoir une interprétation de la pensée de l’auteur autour de la peine de morte. Ces considérations deviennent plus forte quand en 1939 Weidmann est guillotiné et Camus reflet sa mécontente avec ces actions dans les dernières pages de son roman. De cette manière, à travers le personnage de Meursault, Camus nous présente sa propre conception de la société et du monde. Il cite : « Dans notre société tout homme qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère risque d’être condamné à mort. Le héros du livre est condamné parce qu’il ne joue pas le jeu. En ce sens, il est étranger à la société où il vit, il erre, en marge, dans les faubourgs de la vie privée, solitaire, sensuelle. Et c’est pourquoi des lecteurs ont été tentés de le considérer comme une épave. Meursault ne joue pas le jeu. La réponse est simple : il refuse de mentir. [8]» Avec cette phrase Camus renforce son point de vue, étant donné que le protagoniste ne peut pas aboutir ce que la société attend de lui. Les règles sociales semblent sans aucune importance pour Meursault qui se limite à vivre comme un étranger dans une communauté qui n’est pas propre.
Ces considérations nous proportionnent une meilleure perspective des similitudes entre ces deux romans de différentes époques avec des contenus semblables qui donnent au lecteur l’idée de faire partie du contexte et de la culture de chaque période, en mettant l’accent sur le fait de s’opposer aux situations et aux circonstances de la société. Voyons quels sont les similitudes les plus remarquables entre les deux romans déjà cités.
Tout d’abord, il faut mentionner que Camus admirait l’écriture et les œuvres de Stendhal, ce que nous permet de trouver de façon plus détaillée les ressemblances entre les textes. Le Rouge et le Noir est considéré comme la première source d’information pour donner la fin à L’étranger. À la fin du roman Le rouge et le noir, Julien Sorel essaie d'assassiner avec un pistolet son ex-amante Madame de Rênal et, ensuite la peine capitale lui est garantie. Julien Sorel est le troisième condamné à mort à considérer ici. Dans cette partie du livre on peut percevoir que Meursault adopte la même attitude que Sorel au moment de refuser la visite du prêtre. On peut exemplifier cet argument avec des extraits des livres :
Dans le Rouge et le Noir Stendhal écrit : « Le matin il avait déjà refusé la visite de ce prêtre, mais cet homme s'était mis en tête de confesser Julien »[9]. Par contre dans l’étranger on trouve une similitude dans cet aspect ; Camus écrit : « Pour la troisième fois, j'ai refusé de voir l'aumônier »[10] Ces deux attitudes des textes nous montrent le despotisme des protagonistes vers la religion et la morale de la situation, situation pour laquelle les prêtres sont perçus comme le facteur opposante a la liberté et à la vérité.
Dans un deuxième temps on peut trouver la furie des personnages au moment d’affronter son destin à la fin des livres. Dans Le rouge et le Noir, Sorel montre la fatigue et la déception de son final « Le prêtre voulut embrasser Julien, et se mit à s'attendrir en lui parlant. La plus basse hypocrisie était trop évidente ; de sa vie, Julien n'avait été aussi en colère »[11] De ce fait, Stendhal met en évidence les sujets qu’il a traité tout au long de son œuvre l’hypocrisie et l’angoisse de ne pas être le résultat désiré d’un système social établi.  Suivant ces postulats, Camus mentionne « Il a dit quelques mots et m'a demandé très vite si je lui permettais de m’embrasser : « Non », ai-je répondu. Il s'est retourné et a marché vers le mur sur lequel il a passé sa main lentement »[12]. Toutes ces orientations nous permettent observer de quelle manière Camus s’inscrit sur une perspective sociale et morale contradictoire à celle relevé. La fin de L’étranger, suppose plusieurs aspects semblables entre les deux histoires qui intègrent la manière d’éluder la religion des aspects politiques et sociaux. Il existe un autre élément qui évoque les similitudes des textes dans cette partie.   Camus s'est inspiré probablement aussi d'une scène où Julien Sorel rêve à se "jeter sur le prêtre et l'étrangler avec sa chaîne". On trouve cet aspect exemplifié dans L’étranger : « Alors, je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose qui a crevé en moi. Je me suis mis à crier à plein gosier et je l'ai insulté et je lui ai dit de ne pas prier. Je l'avais pris par le collet de sa soutane »[13] Tous ces éléments sont une représentation et un renouvellement de l’idée de Stendhal de s’appuyer sous une forme naturelle de refuser l’autorité de l’époque.  
Mais, si on analyse plus profondément les textes il existe une similitude au début des livres. Dans Le rouge et le Noir, Sorel quitte sa maison et commence une nouvelle vie sous les ordonnances de ses patrons. Il laisse sa famille et il adopte une attitude d’indifférence totale dans cet aspect. C’est pourquoi on peut dire que pour lui son père est mort et pour obtenir la reconnaissance désirée, il le croit vraiment. Également, Camus commence son livre en racontant la morte de la mère de Meursault, une femme âgée qui n’avait pas une relation étroite et familiale avec lui. On peut dire que la distanciation des relations familiales des personnages montre l’incomplétude des personnages face aux rapports émotionnels de leurs vies et leurs personnalités.
À partir de l’admiration de Camus pour Stendhal, on perçoit que Sorel est comme un étranger de la même manière que Meursault dans son processus de vie, les deux acceptent son destin, c’est-à-dire leur exécution et ils préfèrent dire la vérité et mourir comme un martyr que mentir pour accomplir avec les exigences morales de la société. Tenant compte les similitudes déjà exposé des romans, il faut faire une analyse des ressemblances entre les personnalités des protagonistes de ces deux livres : Meursault et Sorel.

Comme on l’a déjà exposé, la littérature est une source d’inspiration et un moyen inégalé des connaissances culturelles, sociales et linguistiques que nous permettent d’acquérir des attitudes comparatives entre plusieurs chef d’œuvres de différentes époques. Dans ce sens, on constate que la comparaison est une activité indispensable pour explique les situations de la société, également en littérature. La conception des roman « Le rouge et le Noir » et « L’étranger » a été pensé dès une perspective conflictuelle est violente soit dans l’esprit des personnages ou dans les situations historiques et les contextes sociaux.
Abordons les aspects les plus remarquables de la personnalité de Meursault dans L’étranger. Meursault est considéré comme un anti-héros car il n’était pas si conforme avec les actions admissibles et valides de la société. On peut dire que son identité n’est pas établie et il cherche à se faire comprendre dans un monde conventionnel et habitué aux symbolismes. La sensibilité de Meursault est nuancée dû à son indifférence aux actions qui l’entourent ; mais il est évident dans le deuxième chapitre qu’il exprime ses sentiments de façon personnelle au moment de parler du climat. Les phrases comme « l’après-midi était beau », « le ciel s’est assombri, et j’ai cru que nous allions avoir un orage d’été », « Il faisait bon », nous montrent la sensibilité et les sensations fortes de son esprit et son désir d’être complet. D’après Hadeed, (2008) Meursault exprime son obligation morale à partir de ses attitudes quotidiennes : « Meursault n’est que sensibilité, contact avec la nature, mais il est obligé de vivre parmi les hommes. Et il ne parvient pas à « jouer le jeu » social. Ce que la société attend de lui, il ne sait pas le lui donner. Il aurait dû pleurer à l’enterrement de sa mère, ne pas fumer, demander à voir le corps, etc. mais il a fait ce qu’il ressentait l’envie ou la possibilité de faire »[14]. Ces perceptions, donnent du sens à la théorie de l’obligation morale destiné à la vie en société pas seulement dans l’enterrement de sa mère mais dans les valeurs sociales.
D’autre part, on ne peut pas dire que Meursault est une personne indifférente. Il apprécie Marie, la beauté des villes, le climat et également sa mère, mais évidemment il est incapable d’exprimer ses besoins et ses sentiments. Les phrases comme « Marie est très belle », quand il parle de sa mère il lui dit « Maman » et les citations du climat déjà mentionnées montrent un type d’affection et même d’amour pour les choses et les personnes plus proches de lui. De cette manière, Camus montre la lassitude et la fatigue du protagoniste dans les pas des jours. Cette phrase argumente cette position « pour moi c'était sans cesse le même jour qui déferlait dans ma cellule et la même tâche que je poursuivis. » (P. 180). Dans cette citation, on trouve la monotonie et la solitude de la vie sans importance du personnage. Quand il parle avec le prêtre dans sa cellule et l’aumônier le demande de sa vie, Meursault mentionne « cela me paraissait une question sans importance ». De ce fait, on constate que sa négligence devient une forme d’autorégulation et de défense contre les impositions du système social et moral. Le propre Camus mentionne que Meursault est une personne forcée à s’adapter, mais avec une passion cachée et limitée : « Meursault pour moi n’est donc pas une épave, mais un homme pauvre et nu, amoureux du soleil qui ne laisse pas d’ombre. Loin d’être privé de toute sensibilité, une passion profonde, parce que tenace, l’anime, la passion de l’absolu et de la vé- rité. Il s’agit d’une vérité encore négative, la vérité d’être et de sentir, mais sans laquelle nulle conquête sur soi ne sera jamais possible »[15]. De cette façon, la profondeur de son esprit empêche ses propres désirs d’être libre avec lui-même et avec la société. Donc, Meursault renforce l’idée d’accepter son destin de mourir pour la vérité, et cet aspect fait de lui un héros. 
Par contre, il est nécessaire de mettre l’accent sur la personnalité de Julien Sorel, création de Stendhal. Sorel est considéré comme le stéréotype de héros romantique, c’est-à-dire il n’hésite pas à exprimer ses sentiments et il a une relation profonde avec la nature. Similaire à Meursault, il ne se sent pas de la société à cause de ses pensées opposantes à celles de l’époque. Dans sa vie il passe par différents états d’humeur qui se reflètent dans les personnages secondaires du livre.  La sensibilité de son esprit est argumentée quand Stendhal écrit : « Jamais il ne fera un bon prêtre, ni un grand administrateur. Les âmes qui s’émeuvent ainsi sont bonnes tout au plus à produire un artiste. » Dans ce postulat, il est possible d’apercevoir le manque de confiance des personnages du livre pour notre héros et l’incomplétude de son existence.
Sorel est un héros si complexe, avec plusieurs contradictions dans ses actions et également avec beaucoup de courage dans les situations qui l’entourent. A partir des premiers chapitres du roman, la singularité de Julien est touchante. Comme le montre Zaki Wahhaj dans son article Le Héros Réaliste : « le personnage principal est le seul dont le rôle ne soit pas défini : Dès le début, le lecteur remarque que la personnalité de Julien est singulière. Presque tous les autres personnages du roman [...] ont des rôles précis dans la société de la Restauration. Mais contrairement aux autres, Julien n’est pas un personnage stéréo typique de l’époque.[16] » De ce fait, Sorel intègre la liberté à partir de l’opposition morale et sociale et il se trouve libre sans tenir compte sa propre hypocrisie. La description de sa personnalité commence dès une perspective familiale où notre héros romantique s’oppose à son milieu d’origine. Il ne se conforme pas avec la vie qu’il est obligé à vivre, même s’il est le fils pauvre d’un charpentier. Bien que Sorel ne soit pas le produit direct de la société, sa formation le fait l’homme en évolution constant tantôt intellectuellement comme financièrement. La personnalité de Sorel comporte des aspects de courage, liés aux notions d’honneur et de valeur morale.  Quand Sorel parle avec son ami Fouqué il refuse d’avoir une vie courante et tranquille sans obtenir une reconnaissance social définie. Il rêve avec la gloire de son époque et il met l’accent sur ses idéologies : « Mais tout à coup, Julien fut heureux, il avait une raison pour refuser. Quoi, je perdrais lâchement sept ou huit années ! j'arriverais ainsi à vingt-huit ans ; mais, à cet âge, Bonaparte avait fait ses plus grandes choses ! Quand j'aurai gagné obscurément quelque argent en courant ces ventes de bois et méritant la faveur de quelques fripons subalternes, qui me dit que j'aurai encore le feu sacré avec lequel on se fait un nom ? »[17] Ces considérations sont à l’intérieur de Sorel une raison pour refuser de vivre d’une manière désirée sous le regard des catégories sociales du romanticisme.
De plus, les sentiments d’indifférence que Sorel évoque tout au long du roman font partie de ses désirs de ne pas se sentir inferieur a la société dans laquelle il habite. La religion pour lui comporte une solution économique de ses défis financières, pas une vocation de l’âme. Son indifférence pour toutes les choses ce qui le rend plus beau et intéressant aux yeux de son amant Mme de Rénal : « Mon petit Julien, au contraire, n'aime à agir que seul. Jamais, dans cet être privilégié, la moindre idée de chercher de l'appui et du secours dans les autres ! il méprise les autres, c'est pour cela que je ne le méprise pas. » (P. 297). De cette manière son jeu social et imaginaire permet d’avoir une sensibilité et une mécontente avec les jugements critiques des personnes qui le perçoivent.  
Ayant compris les personnalités de ces deux personnages littéraires, il est possible de trouver les ressemblances entre les deux protagonistes. Tout d’abord, il faut nommer les éléments semblables des personnages : l’indifférence, la solitude et la liberté. Si on parle d’indifférence il faut dire que ces deux personnages passent d’être des hommes libres et innocents a des hommes condamnés à mort à cause des assassinats. Camus et Stendhal nous ont permis de percevoir sous les regards de Meursault et Sorel qu’ils se trouvent dans une prison de leurs propres âmes en utilisant l’indifférence comme un moyen d’autorégulation et de reconnaissance propre. La similitude qu’on remarque de cet aspect est souligné par Meursault quand il mentionne : « Je n'ai jamais pu croire profondément que les affaires humaines fussent choses sérieuses. Où était le sérieux, je n'en savais rien, sinon qu'il n'était pas dans tout ceci que je voyais et qui m'apparaissait seulement comme un jeu amusant, ou importun. (...) Sans doute, je faisais mine, parfois, de prendre la vie au sérieux. » Meursault compare son existence comme une choses fluctuante et banale que toutes les personnes doivent atteindre mais que c’est un jeu de l’universalité, raison pour laquelle il n’y a pas d’importance. Dans ce sens Stendhal met en évidence que cet a cause de l’indifférence de Sorel que Mme de Rénal et Mathilde de La Mole sont folles d’amour pour lui, malgré sa condition sociale et financière. 
D’autre part, une caractéristique de nos héros est la solitude. Ce qu’on comprend par solitude est l’état naturelle de la personne avec soi-même. De cette manière, ces livres montrent la reconnaissance spirituelle et propre de nos personnages tenant compte l’image idéale, le courage et l’énergie propre. Citons des extraits des livres qui exemplifient notre thèse. Meursault se trouve seul dans sa prison, il est condamné à mort pour avoir enterré sa mère avec un cœur d’assassin ; il meurt seul.  Cette partie ici exposé est la plus semblable entre les personnalités des personnages. Camus et Stendhal créent des héros avec une complexité absurde pour agir avec la société. Les deux se sentent mieux d’être seuls peu importe s’ils ont le désir charnel et l’amour des femmes, ils préfèrent d’être avec eux- mêmes. Sorel comme Meursault sentent l’obligation de s’exprimer en solitude avec des cris et des larmes sans personnes à côté d’eux. Egalement, il est possible d’observer la solitude de ceux deux hommes à la fin de chaque histoire quand ils sont condamnés à mourir, mais pour la première fois dans leurs vies ils sont libres dans leurs esprits.
Pour finir avec cette partie de l’analyse des personnalités, il faut mentionner l’aspect de la liberté des personnages. Pour commencer, il est nécessaire de dire que ces romans nous proportionnent une manière différente de percevoir la liberté. Il faut concevoir que la liberté n’est pas seulement l’absence de restrictions ou l’établissement de mesures pour vivre en société, la liberté peut se percevoir comme un état de l’âme pour être en paix et tranquille avec nous-même. Camus exprime : « Dans un monde soudain privé d’illusions et de lumières, l’homme se sent un étranger. Cet exil est sans recours puisqu’il est privé des souvenirs d’une patrie perdue ou de l’espoir d’une terre promise »[18] la privation de Meursault face aux valeurs sociales lui amènent à considérer une révolte qui commence à l’intérieur de notre héros et se reflète comme une action infortunée de la vie. C’est le même cas de Sorel. Sa privation et son ambition l’empêchent d’être libre. Il se cache sous son hypocrisie afin d’obtenir la gloire, mais il trouve la paix et la liberté désirée en prison, seul et immergé dans son propre être. Charrue (2005) dit : « Le sentiment intérieur se conjuguera avec une expérience extérieure, et c’est là que la liberté apparaîtra, dans cette sorte de rencontre. »[19]  À partir de ce postulat, on constate que l’amour propre de nos héros évoque la manière comme ils reflètent leur monde extérieur, ironiquement seulement dans la morte ils trouvent le sens d’être vraiment libres.
Bref, il faut établir de manière profonde les ressemblances entre les deux romans déjà mentionnés. Commençons tout d’abord par les aspects le plus remarquables de ces œuvres. Les deux textes ont été écrit dans des époques difficiles et violentes qui empêchaient la libre expression du peuple. Les auteurs évoquent l’incertitude de l’avenir ainsi que la certitude du présent et la complexité du passé. De cette manière, ces deux textes nous amènent à constater qu’il est possible de trouver deux romans semblables en plusieurs aspect malgré les époques.
D’autre part, les personnages principaux sont une combinaison extraordinaire de l’imagination de Stendhal et de Camus. Ils n’avaient pas peur de décrire la vérité peu importe si elle n’est pas très belle. Stendhal a mentionné : « un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt, il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l’homme qui porte le miroir dans sa hotte sera accusé par vous d’être immoral ! Son miroir montre la fange et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l’inspecteur des routes qui laisse l’eau croupir et le bourbier se former »[20] Cette perspective, nous donne une idée générale de la fixation de Stendhal pour combattre les pensées sociales et morales de cette période du temps. Tenant compte que Camus s’est inspiré de Sorel pour créer Meursault, la ressemblance la plus remarquable entre eux est que tantôt Sorel comme Meursault sont étrangers sous leurs idéologies, et le manque de compréhension de la société à cause de leurs perspectives devient une opposition très fluctuante qui s’est reflété à la fin de chaque histoire avec la condamne à mort des deux jeunes protagonistes.



[1] J.-J. ROUSSEAU, Essai sur l’origine des langues, C. Kintzler, éd. Flammarion, GF, 1993, p84.
[2]  P. Brunel, Cl. Pichois, A.-M. Rousseau. Qu'est-ce que La Littérature comparée ? P. 150.
[3] Laforgue, (2009) “Le mauvais ton de Stendhal : Les comptes rendus du Rouge et le Noir en 1830-1831 »
[4] Picon (1949) « Panorama de la nouvelle littérature française »
[5]  Quesnel. A. p. 2.
[6] Le Rouge et le Noir, p. 95
[7]  Carnets (août 1937, p. 63)
[8]  Camus, (1955) préface à l'édition américaine de l'Étranger
[9] Le rouge et le noir, p. 1051
[10] L’étranger, p. 408
[11] Le rouge et le noir, p. 536
[12] L’étranger, p. 768
[13] L’étranger, p. 182
[14] Hadeed, (2008), “ Le thème de l'indifférence dans L'Etranger d'Albert Camus et Les sept piliers de la sagesse de T.E. Lawrence
[15] Camus, (1955) préface à l'édition américaine de l'Étranger
[16] Wahhaj (2003) « Le héros réaliste »
[17] Le rouge et le Noir, p. 157
[18] Camus, « Le mythe de Sisyphe. »
[19] Charrue, (2005) “La liberté comme idée, et comme réalité »

[20] Quesnel. A, (1996) p. 9, 10. Premières leçons sur le Rouge et le Noir – un roman d’apprentissage, Presses Universitaires de France

martes, 7 de junio de 2016

The Knight's tale -- Alternative version


All of the women around the path started to cry so strong and loud that Creon listened to their complains and decided to travel to meet Theseus and the widows that were taken Creon's peace away. Each of the lamentations that Creon listened to, had the power to defeat him and when he arrived to the undesirable kingdom, he was so weak that the oldest woman kneeled in the path took a knife and cut Creon's hands, and the rest of the widows with the help of Theseus killed Creon and demanded the dead bodies of their husbands.
Revange and waar brought happiness to the land of Scythia.


martes, 31 de mayo de 2016

“College was the best time in my life”





Undoubtedly, college is one of the most exhausting, hard and magical experience that I’ve lived. I’m not going to mention what we had to do to be here in terms of homework or even how hard we had to work, but I really want to mention that in this long process I met wonderful and incredible people that help me to become the person who I am now. All of the journeys, adventures, events and games that we shared together have a great space in my memory because it’s thanks to you that I can say now:


 “College was the best time in my life”






















jueves, 19 de mayo de 2016

The nightmare before Christmas

The nightmare before Christmas is a dystopic and animated version of the famous novel “A Christmas Carol” written by Charles Dickens. This version was created by Tim Burton and the main idea of the film was to show us a comic and creepy version for Christmas.

The author shows us the sad story of Jack a tall and thin skeleton that lives in Halloween land always bored and disappointed because of his life. But, one-day Jack went to the forest to continue with his common life and he arrived to a magic place named Christmas town. He was impressed with the colors and the lights of that place, so he decided to pick everything he found to show his friends in Halloween land that he wasn’t lying about this new town.

When he came back to his native place, his friends were really excited for the souvenirs that he gave them, but he was still worried and fast because in his town everything was black.
Three days after that, he created a master plan to bring happiness to his land. Some of his friends kidnapped Santa Claus and Jack became the new emperor of Christmas in the world. Jack and the spirit of his dog travelled around the world giving children horrible gifts that contributed with panic and fear. Some of the were a baby doll possessed by a demon, another was a vampire with sharpened teeth.  


After travelling around the world, Jack decided to go home he thought that people were celebrating his work but instead of that they were trying to kill him. At the end, Santa Claus arrived and tell him that everything was alright and Jack understood that the right place for him was the land of Halloween. But, Jack was surprised that Christmas arrived to his natal town. 


martes, 17 de mayo de 2016

Le rouge et le noir


"Il faut convenir, chère amie que les passions sont un accident dans la vie, mais cet accident ne se rencontre que chez les âmes supérieurs"


Literature, a tool in language learning


Literature is considered to be a way of integrating knowledge in foreign language classrooms because it is perceived as a tool to reinforce the linguistic competences and the critical thinking. But is it possible to use literature to teach English in a holistic way? Learning a foreign language contributes to the learning of cultural, artistic, academic and linguistic elements that cannot be isolated from each other. That is the reason why literature is the best and most effective way to teach a language.

In the first hand, it is important to mention that as a future teacher it’s imperative and indispensable the use of literature in the classroom. Most of teachers integrate this tool just as a way to teach vocabulary and culture, but the fact is that motivation and the use of innovation create a new perspective when teaching English. I am a literature lover and I know that this tool can be used from initial stages (children) to advanced levels (adults) allowing teachers to motivate and engage students to a current process of reading and writing.

But, what about creativity and speaking? Is it possible to reinforce these competences through literature? Of course, literature is a broad way to explore language. To continue with the last perception, as a teacher I would encourage my students to perform a play, to write some original compositions such as aa tale, a poem etc., to do a didactic fair in which each group of students shows a complete and dynamic description of their favorite book. Therefore, literature provides teachers and students a large quantity of materials to use as books plays, audiovisual aids between others.


To conclude, it is necessary to say that is not enough the acquisition of linguistic components when teaching a foreign language. The idea is to motivate students to learn and to literature has diverse options to accomplish this objective. 


jueves, 5 de mayo de 2016

Andre's mother


     ·         In the church
  • ·        (Andre’s childhood)


Andre: Mom, I really don’t believe God can be too cruel as the priest has mentioned. He seems to be kind and patient.

Andre’s mother: Don’t be silly, you’re only 12 years old, you’re too young to think that it might exist aa heaven or a hell. You just have to remember the words of our priest and live as if God were next to you all the time.

Andre: He sits in front of the cross and he starts crying
I’m not good enough to live with God next to me. He’s already hating me. I see myself in hell with no soul, without love and being burned. I know everybody’s disapproval for my actions. God and you dear mom, specially you, you’re never going to forgive all my sins. He cries while he looks at her.

Andre´s mother: You’re just a kid! You don’t have sins. God loves everybody.

Andre: He doesn’t love me because I’m gay. How could He and you love me? He runs out of the church.

Andre’s mother: She opens her mouth to say something, but she stands alone in front of the cross. She breaths and looks at the sky.